FALC
Florence Charaix-Liautaud
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2022
Pendant longtemps, Florence a travaillé en tant que graveur, donc a creusé la matière et tout d'un coup les choses se sont inversées : avec l'argile, elle travaille par addition. Le volume se créée par empilement de petites couches chamottées. Dans l'élaboration des fleur-totems, la complexité était d'atteindre finesse et vide, contrastant alors avec la pesanteur de la Terre et le poids de la terre
"Impressions souvenirs" : Sa démarche consiste à dévoiler la mémoire de son monde. Dans une vie en pleine agitation, elle se ressource dans la contemplation de son environnement, le temps s’arrête, face aux architectures de la nature et de la ville. Retrouver ces instants, ces bribes d'images organiques, végétales ou urbaines et reconstruire des images présentes. Parce que la mémoire déforme la vision, elle exprime l'impression du souvenir, une illusion de réalité.
« CORRUPTION(S) »
Mon travail s’intéresse à l’abeille, au rucher, au jardin
Au dualisme-fondateur de la culture occidentale et inséparable de notre conception traditionnelle de la peinture- qui oppose la matière et la forme, le corps et l'âme, Jean Louis espilit répond ainsi par un art qui, à l'instar de la sagesse orientale, célèbre leur irrévocable unité. Jean Marie Schaeffer
Aligner, classer, structurer, superposer, déstructurer, déclasser. Nos espaces de vies s'accumulent, s'entassent. Lumières du début de la nuit, lumières du matin, nuits, jours, successions. Observations et imaginaires, envies de constater ces instants du temps. Espaces actuels de mon travail
Aligner, classer, structurer, superposer, déstructurer, déclasser. Nos espaces de vie s'accumulent, s'entassent. Lumières du début de la nuit, lumières du matin, nuits, jours, successions. Observations et imaginaires, envies de constater ces instants du temps. Rapprochements. Espaces actuels de mon travail d'autodidacte.
Des cocons de verre, symboles de vie et de sa fragilité ; vestiges ? La pâte de verre fine au sable est une technique qui trouble l'aspect habituel du verre ; il n'est plus lisse ni transparent mais granuleux et translucide.
Ne jamais relier le monde réel, telle est ma quête. Juste des émotions, avec pour seul fil conducteur une certaine harmonie, une traversée dans le monde des formes et des couleurs.
Encore et toujours fascinée par les formes multiples de la vie et ses changements, elle se laisse conduire dans ce chaos macro et microscopique de la végétation où tout vibre et se mêle pour un renouvellement permanent..
Son intérêt pour les cycles de la vie végétale la mène à une abstraction de plus en plus marquée dans laquelle elle cherche malgré tout à retrouver un certain ordre.
Sensible à la destinée de l’Homme, Isabelle de Hédouville.F cherche à peindre la confrontation de celui-ci avec son environnement, et la lumière qu’elle sait plus ou moins cachée au fond de chaque être humain. Dans ses tableaux cette lueur se révèle avec force et tendresse. Mystère, silence, profondeur, le spectateur fait une expérience intérieure aux effets inattendus. Il découvre l’extrême expressivité de la couleur qui le transporte dans des contrées inconnues remplies d’espérance.
Ses œuvres récentes sur la confrontation ville-nature la font travailler sur les transparences et les apparences trompeuses. Le sujet est traité par un va-et-vient entre construction et déconstruction, comme une interrogation permanente sur ce qu'il veut nous dire. Figuration et abstraction sont également là pour nous remettre en question sur les automatismes de la représentation.
Propositions imaginaires, en cette période trouble, une réflexion sur l’essentiel, l’existentiel, comme un parcours intérieur. En verre, la transparence nous donne à voir des escaliers esquissés, des volutes, des bulles et des voiles en suspension. 
Les formes épurées à la limite de l’abstraction, et la matière lisse, simple, belle, douce et tendue . Ses sculptures invitent au toucher, à la caresse. Ses dernières réalisations traduisent une réflexion sur les substances vitales et par extension sur les fondements de « l’existence ». De la maternité à la maison le lien s’établit facilement. Au-delà des lignes géométriques, des volumes dont les angles ne sont pas parfaits, des axes pas vraiment verticaux, où les lignes se déforment, la douceur et la lumière s'invitent.
C'est un regard mémoire autour des émotions enfouies. Corps sans présence de corps, linceuls des émotions, ces dernières emprisonnées revivent par la trace des vieux vêtements, dans les dessins, autour du végétal, de l’organique, du minéral, dans le papier. Ces émotions imaginaires ressenties sont les reflets de l’inconscient, les fils qui nous lient et qui peuvent se mélanger, s’emmêler, se défaire, nous enfermer. Le papier devenu peau et matière raconte cette fragilité, cette sensualité, cette solitude, ce désir, ces déchirures, ces cicatrices...
J'ai fait toute une série de cette gravure, en variant les tissus et les papiers
Son travail se traduit par une osmose peinture/sculpture . Elle travaille l’acrylique et les techniques mixtes : pigments, pastels-gras, collages, gravures, photos… Son expression s’exprime essentiellement par des jeux de miroirs, des contrastes, des transparences, des opacités. Elle juxtapose une approche gestuelle, des écritures graphiques et des liaisons chromatiques , ainsi que la Matière pour bâtir « ses propres horizons ». Son travail s’inscrit dans « la figuration abstraite » afin de laisser au spectateur la liberté de recréer ses images.
Son travail se traduit par une osmose peinture/sculpture-terre sur sa perception du monde.
Le regard, profondeur de l'âme et les postures, synonyme de rythme, sont à la base de son travail.
Je travaille le fil comme d'autre le crayon, j'esquisse puis analyse un détail. Je suggère un volume puis m'arrête sur une partie. Tout n'est pas dit, l'œil instinctivement referme les vides, termine une courbe, comble une absence. Mon inspiration vient essentiellement de ce que j'observe, mon environnement proche, le dessin d'une écorce, comme une dentelle, ses nervures, un arbre nu en hivers, sont autant de sujet que j'exploite à l'infini. Ce qui est important, c'est ce qu'on regarde, et ce qu'on en fait. Mon travail est juste une transcription du réel. Je n'invente pas grand-chose, je transcris ce que je ressens.
Le travail de Juliette Frescaline est très associé à l’accumulation, l’accumulation de fil, de personnages, d’objets jetés et récupérés. Elle les soude et les assemble comme un croquis : Elle ne dit pas tout, juste ce qu’il faut pour que l’oeil comprenne et étudie un détail tout en l’incluant dans un tout. Dans l’accumulation aussi, elle prend un ensemble tout en essayant d’y dégager une partie, comme si on ne voyait que les yeux dans un visage, une silhouette dans une foule. Pour cela, on dit beaucoup de chose pour n’en retenir qu’une : l’unique dans le tout.
Son travail s'inspire des tensions internes de la matière et des motifs qu’elles génèrent : brèches, stries, crêtes, saillies, plissements… Elle explore la façon dont ces figures tissent une trame continue au cœur des formations minérales et des organismes vivants..
Elle aime de plus en plus être à la limite du figuratif dans ses derniers travaux de gravure avec les paysages..
Elle cherche à s’affranchir des frontières entre la peinture et la photographie. Elle essaie de restituer la beauté et le sens des choses d’une façon poétique, parfois déstabilisante. Son regard sur la nature est une célébration de la vie, des couleurs et des formes..
L'eau est omniprésente dans son travail. Elle guide sa main et sa sensibilité. Elle travaille toujours au sol, alternant les lavis avec des encres, tout en transparence et fluidité pour laisser entrevoir la trame de la toile. La nature est sa principale source d'inspiration et les différents paysages tantôt végétaux, tantôt marins influent sur son travail et la liberté de son geste. "Storm" est sa dernière série particulièrement gestuelle qui traduit un besoin d'évasion et de libération!
Dans sa recherche, l’artiste explore des aspects qui s’entrecroisent : la fabrication de la couleur, la chaise en tant qu’objet fétiche et l’idée d’espaces dans des récipients ; elle crée des peintures colorées aux traits dynamiques sur du bois et de la toile en utilisant de la peinture acrylique. La couleur révèle clairement son identité culturelle et établit ce lien entre les cultures dans le tableau : les plantes brésiliennes et les terres françaises comme pigment, comme matière à explorer.