Samuel Sauques et Aurélie Abadie
02 97 32 40 70 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.mineral-design.com
2014
Une formation initiale en arts céramiques et en design industriel nous a amené au travail du verre via le CERFAV et au travail d'assistant d'artiste. S'ensuivit une série d'expériences en divers ateliers (Lalique, CIRVA à Marseille). Aujourd'hui nous travaillons la pâte de verre dans notre atelier à Lorient, technique permettant d'utiliser le verre comme matériau de sculpteur par procédé de moulage (cire perdue, ...). Nous orientons notre travail sur la création de pièces uniques, petites séries et travaux sur mesure.
Dans ses œuvres nous découvrons comme la mémoire unitaire et fripée d'anciennes blessures. La matière boursouflée et vieillie subit tous les outrages. Elle s'organise dans des escalades impossibles et vertigineuses, dans des déplissages vulnérables, s'engobe farde la noirceur de la volupté des couleurs travaillées. Il s'emploie alors à formuler des rencontres originales depuis les emplâtres farouches. Il développe pour nous une liturgie urbaine nostalgique où les remords violents et tardifs graffitent, arrachent et rainurent un univers en résurrection. Frédéric Cuba-Glaser
Dans ses œuvres nous découvrons comme la mémoire unitaire et fripée d'anciennes blessures. La matière boursouflée et vieillie subit tous les outrages. Elle s'organise dans des escalades impossibles et vertigineuses, dans des déplissages vulnérables, s'engobe farde la noirceur de la volupté des couleurs travaillées. Il s'emploie alors à formuler des rencontres originales depuis les emplâtres farouches. Il développe pour nous une liturgie urbaine nostalgique où les remords violents et tardifs graffitent, arrachent et rainurent un univers en résurrection. 
Les passants sont des anonymes ou des personnes de notre quotidien.
Né en 1946 à HanoÏ (Viêt-Nam ). Artiste autodidacte. Dessine a la plume depuis l'enfance. S'initie à l'aquarelle en 1979. Intègre l'atelier de Marino Barberio en 2004, où il étudie la peinture ancienne, et copie les grands maîtres. Expose depuis 1991. Paysagiste, il s'exprime à l'encre de Chine, à l'aquarelle à l'acrylique et à l'huile. Il tire son inspiration des porcelaines chinoises et des vitraux en utilisant une palette délibérément réduite à l'outremer, au blanc et au noir.
Il utilise l'ardoise des toits.... Il aime leur bleu aux nuances affinées par les ans, il aime leurs lignes de surfaces, leur vibration dans le tranchant, il aime leur dureté de roche, leur fragilité de feuille… Il les place dans un environnement sobre, noir, les incitant à créer des chemins, des creux, des vides, des flux, des souffles internes. En passant de l’état de feuille à l’état de bloc, elles lui racontent leurs origines… En lui dévoilant un peu de leur histoire, elles l’aident à écrire la sienne.
J'utilise principalement l'ardoise des toits que je mets en forme dans des supports bois ou médium, qui offrent un écrin à la pierre. Je compose des paysages, inspirés des terres bretonnes, dans lesquels chacun peut inventer son histoire, grâce à un matériau cassant, ligneux, à la fois fragile et résistant, propice à tracer des chemins, à trouver des voies.
J'utilise principalement l'ardoise des toits que je mets en forme dans des supports bois ou médium, qui offrent un écrin à la pierre. Je compose des paysages, inspirés des terres Bretonnes, dans lesquels chacun peut inventer son histoire, grâce à un matériau cassant, ligneux, à la fois fragile et résistant, propice à tracer des chemins, à trouver des voies.
Sezny Peron utilise principalement l'ardoise des toits qu'il met en forme, dans des supports bois ou médium, qui offrent un écrin à la pierre.
Elle puise son inspiration dans les friches industrielles, les paysages citadins déserts.
Elle fait souvent appel dans son travail aux thèmes des maisons en ruine dont chacune raconte une histoire humaine singulière. Elle parle à travers elles de la solitude intérieure, de la solitude dans les villes, de la sensation de vide, des valeurs perdues, du passage du temps..
Suivant ses perpétuelles interrogations sur la place de l’être dans les organisations et les calculs du monde, elle développe dans « Monde en Régime Turbulent I, II et III» (*) les rapports fondamentaux de l’émotion et de la construction. Ses recherches sur les lignes et sur les signes sont celle de la représentation plastique même : comment la trace dessinée donne chair à l’émotion passée au filtre de l’intention.
Il interprète l'anatomie en accentuant et en stylisant les formes jusqu'à l'abstraction, dans une construction équilibrée, calibrée comme une architecture. Il s'éloigne de l'anecdotique pour concevoir des volumes inscrits dans l'espace, dont il développe les tensions et les enchaînements accentués par l'énergie incluse et leur confère autonomie. Les matières nobles, le bronze, le marbre, le bois lui laissent décider de l'aspect des formes, dont l''enveloppe doit jouir de la lumière, car il s'adresse autant au regard qu'au toucher.
De fait, la nature que représente Solberg est souvent "à l'envers de l'image" immédiatement visible, les traits d'une extrême précision donnant forme au foisonnement végétal, animal ou aquatique. L'impression de surréalité vient alors de la multiplication des repères. Dans l'eau-forte intitulée "Lorsque les temps seront accomplis", des strates d'essences diverses dessinent un paysage géologique, mémoire de l'Eden qui serait enfoui dans la tourbe. Il n'est pas indifférent que certaines oeuvres aient trait à l'origine et au passage. Clarisse Nicoïdski, Une histoire de femme-peintre
Voici donc un monde magique et enchanté, une sorte de paradis terrestre où le végétal, livré à sa seule loi de croissance, prolifère dans la plus grande liberté ...
Dans mes œuvres, je souhaite avant tout exprimer et partager mon affection et ma sensibilité pour la couleur et la lumière … Raconter ma vision sur la beauté du monde qui nous entoure, devant laquelle je reste toujours émue et admirative. Suggestives, semi figuratives, semi abstraites, mes peintures proposent un niveau de détail qui laisse une grande place à l'imaginaire et au rêve. Les sujets auxquels je reviens régulièrement et avec beaucoup de plaisir sont les émotions vécues pendant les voyages : en Asie, aux Etats Unis et ailleurs dans le monde … Notre vie est un voyage ; les voyages forment notre vie.
Au milieu du chemin de notre vie je me retrouvai par une forêt obscure car la voie droite était perdue. Dante Alighieri, La Divine Comédie (L'Enfer)
Nathalie Soulet sculpte depuis quelques années. La terre lui permet d’aiguiser son regard, voir les pleins et les vides d’un sujet. Le modèle vivant est souvent sa source d’inspiration et depuis quelques temps elle s’attaque aux animaux. Il s’agit d’exprimer l’émotion, la force et l’énergie du sujet sculpté tout en gardant sa propre façon de travailler le modelé. Transmettre l’indicible, laisser la main faire son chemin sur la terre, y mettre son empreinte.
Faisant écho aux œuvres de Paul Klee, Mark Rothko, Cy Twombly, Nicolas de Staël voire même Lukas Kandl, les tableaux tant abstraits que figuratifs de Chantal Spender oscillent entre l'aléatoire et le construit avec une pléthore d'écritures plastiques et de contrastes de couleurs pour traduire "les traces émotionnelles" de sa mémoire.
Faisant écho aux œuvres de Paul Klee, Mark Rothko, Cy Twombly, Nicolas de Staël voire même Lukas Kandl, les tableaux tant abstraits que figuratifs de l'artiste Chantal Spender oscillent entre l'aléatoire et le construit avec une pléthore d'écritures plastiques et de contrastes de couleurs pour traduire "les traces émotionnelles" de sa mémoire. Sarah Noteman, critique d'art
Née à Paris, ingénieur en aménagement urbain, puis consultante en communication institutionnelle, je me consacre totalement à la peinture depuis 2002. Je vis maintenant dans le Nord de la France. Je ne m'impose pas de programme stylistique particulier. D'une toile à l'autre, je passe de la figuration à l'abstraction. Je m'en tiens aux impulsions de mon inspiration et aux exigences de mon œil. Dans l'agencement des couleurs et des espaces, je cherche à atteindre l'équilibre. Une maxime : le rêve comme la peinture, la peinture comme le rêve.
La figure humaine constitue le motif principal de sa peinture depuis plusieurs années.
L’intérêt qu’il lui porte et sa place privilégiée dans ses travaux correspondent à cette pulsion de vie .
Puisez dans la palette infinie d’émotions que nous offre la nature pour y trouver les éléments constitutifs de la peinture de Christophe Stora. S’offre à nous un possible voyage aux frontières de l’abstraction ou la matière et la couleur se superposent, s’intercalllent se juxtaposent pour laisser place à la lumière. Christophe Stora expose en France et en Belgique, enseigne à Garches et participe chaque année aux Journées portes ouvertes des ateliers d’artiste de la ville.
En graphite et pastel à l'huile sur des papiers très fins qui laissent une souplesse dans la tombée des 'étoffes.' Les textures du tissage ou l'usure des tissus sont en elles même des dessins. Elle a choisi la couleur indigo ou le bleu de Nîmes pour la connotation des tissus déjà usés par le travail. Les femmes ont toujours économisé les tissus, défait les vêtements, retaillé et assemblé des petits bouts. On utilise jusqu’aux charpies qui serviront à faire du papier pour nos dessins... (La hauteur peut être ajustée par rapport au mur).
Le zinc des gouttières et couverture des toits est un matériau résistant au temps et un support riche de traces .Le dessin au pastel à l'huile catalyse le temps atmosphérique et ses changements sans relâche. Fixateur de nos rêves, nos angoisses, nos bonheurs et le présent qui est déjà dans nos souvenirs.
Il est difficile d'échapper à la réalité. Mon travail tente de la "trans-figurer", en invitant chacun à parcourir librement des espaces ouverts.
Ne pas arrêter le regard par des frontières de lignes, de formes ou de couleurs. Permettre les vagabondages, offrir des itinéraires différents suivant les jours et les humeurs. Ne pas donner à voir, ne pas imposer mais suggérer. Faire surgir des traces, des formes (humaines peut-être), des réminiscences, des histoires à chacun personnelles et multiples. Eviter l’anecdote, la description, le commentaire. Rechercher l’intemporel. Résister au désordre, au chaos. Installer le silence.
Son inspiration : la nature, les bois et la Bretagne.
Je commence généralement par une eau forte pour sa souplesse, qui correspond le mieux au geste pictural et à laquelle on peut ajouter diverses techniques. Pour cette gravure, eau forte, sucre, aquatinte et gaufrage.
Mon inspiration la nature, les bois, la mer. La gravure c'est le plaisir du travail sur la plaque, avec ses différentes techniques - combien riches - et c'est parfois le hasard les caprices de l'acide ; mais toujours une révélation.
MA Testera est née à Avila en Espagne. De formation litteraire à l'université de Salamanca, elle continue ses études en France et se forme comme peintre et graveur à L'Ecole de Beaux arts de Paris et dans differents ateliers de gravure de la Ville de Paris. Son oeuvre de graveur est très liée à l'espace. La ville et les espaces urbains constituent une constante dans son travail, aussi la nature dans ses séries des arbres ou elle interroge le rapport entre le vide et le plein, entre l'air et la matière et les rythmes existants dans la nature.
Née en 1972, Carole Texier commence la gravure à l'Estampe de Chaville en parallèle de son métier en entreprise, puis décide de s'y consacrer complètement.
Née en 1972 , Carole Texier commence la gravure à l'Estampe de Chaville en parallèle de son métier en entreprise, puis décide de s'y consacrer complètement.
Savann Thav a grandi au Cambodge dans une famille d'artistes. Enfant il passait son temps dans les studios de création d'affiches publicitaires et cinématographiques. Il aimait créer avec toutes sortes de racines de plantes séchées et terres de différentes couleurs, des compositions picturales. La Guerre lui a fait quitter son pays et la peinture lui permet de retrouver cette part d'enfance qui est toujours très présente en lui.
Savann Thav a grandi au Cambodge dans une famille d'artistes. Enfant il passait son temps dans les studios de création d'affiches publicitaires et cinématographiques. Il aimait créer avec toutes sortes de racines de plantes séchées et terres de différentes couleurs, des compositions picturales. La Guerre lui a fait quitter son pays et la peinture lui permet de retrouver cette part d'enfance qui est toujours très présente en lui.
Marc Till s'inspire la plupart du temps de formes humaines ou animales, plus ou moins stylisées, dans la lignée des sculpteurs "organiques" ou "vitalistes", exprimant ses émotions tout à la fois par la forme et la matière, cherchant à retrouver le souvenir d’un geste, d’un mouvement ou d’une musique peut-être oubliés. Ses oeuvres s’adressent autant à l'oeil qu’à la main du spectateur, mêlant intimement courbes et arêtes jusqu'aux confins de l'abstraction ; la recherche d’une ligne épurée est indissociable du choix du matériau utilisé : bois, pierre, terre, plâtre, bronze ou résine. Sociétaire de la Nationale des Beaux Arts.
Une interrogation récurrente sur la mémoire et le temps parcourt les œuvres présentées. Un temps différé à l'image du travail de la mémoire qui recompose les souvenirs, redessine leurs contours entre inscription et effacement.
"L'Orée des bois" inaugure une série de gravures évoquant la puissance symbolique de la forêt. Inspiratrice des contes, lieu des métamorphoses et des épreuves, la forêt, tout à la fois refuge et menace, révèle nos peurs ancestrales. La taille directe de la gravure fait écho à celle des arbres et creuse l'architecture de ces "vivants piliers".