Marcello Reboani
+39 33 89 70 15 02 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.marcelloreboani.it
2014
Les deux oeuvres de l'artiste romain exposées au salon font partie de la série "Must Have". Elles veulent représenter les symboles des icones de style qui caractérisent notre génération. Reboani les réalise avec un style pop grâce à l'utilisation de matériaux de récupération tels que bois, papier, caoutchouc, aluminium. Avec plein d'ironie, il sublime le vrai protagoniste de son travail : la matière.
Son travail s’appuie sur un certain regard que nous propose la nature, sans jamais se relier à la figuration. A ce support principal, s’associent les émotions, une sorte de voyage intérieur, avec pour fil conducteur une certaine harmonie, une traversée dans le monde des formes et des couleurs,
jusqu’à trouver un point d’équilibre.e
Ne jamais relier le monde réel, telle est ma quête. juste des émotions, avec pour seul fil conducteur une certaine harmonie, une traversée dans le monde des formes et des couleurs.
Elle a découvert la gravure par hasard au cours de ses études et s’y est dès lors consacrée exclusivement, et tout particulièrement à la pointe sèche. La plaque de métal qui sert de support offre une résistance quasiment infinie à la pointe, permettant un travail extrêmement poussé et approfondi. La gravure offre un champ de possibilités et de recherches inépuisables. Au fil des ans, une dimension plus imaginaire lui apporte la liberté pour la réalisation d’images intérieures. .
Je pratique exclusivement la technique de la pointe sèche, parce qu’elle permet un rapport direct au matériau. Il n’y a pas de distanciation entre le geste et le résultat visible, le travail n’étant pas décomposé par les étapes successives des trempages dans l’acide. Ce procédé n’est, selon moi et dans ma manière de l’aborder, pas sans lien avec la sculpture : il s’agit de faire surgir des formes du métal, par un travail graphique d’abord, mais également en fouillant le support, en le retravaillant encore et encore, effaçant, recommençant, tâtonnant, modelant et façonnant ainsi mes sujets en creusant peu à peu la matière.
1980-1985 : diplôme national supérieur d'expression plastique aux Beaux Arts deTourcoing. 1986-1988 : Beaux Arts de Paris, atelier Alechinsky-Voss. 1987-1989 : Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris (section art-espace).
Effacer, superposer, abstraire, permet de capturer l'essentiel des moments fugitifs. Inspirée des éléments de la nature/la mer, l’arbre, le végétal/, elle joue avec la fragilité de saisir un état, un instant. Nos paysages intérieurs sont des images d’un monde que l’on porte en soi et que la réalité extérieure révèle. A mi-chemin entre le figuratif et l’abstrait, son travail est une recherche d’équilibre des formes et des gestes. Elle crée un espace ambigu et complexe avec des superpositions de lavis.
Le fil conducteur de Gabriella Salzano est la couleur, inspirée des ambiances solaires de l'Italie où elle a vécu. Avec ses œuvres, elle vise à partager ses émotions d’optimisme et de confiance, ressenties face à l’énergie de la végétation. La vivacité de ses palettes de couleurs et sa façon de poser les matières, denses ou fluides, renforcent l’étonnement face à l’éveil vigoureux de la nature. Elle s’exprime dans un style où figuration et abstraction se rencontrent subtilement..
Dans ses peintures, Il se base principalement sur la recherche d’une composition poétique et abstraite tout en s’appuyant sur des images urbaines banales de notre vie quotidienne.
Sa recherche le dirige vers l’interprétation de notre monde actuel avec ces influences, bonnes ou mauvaises. Il la traduit par des formes rondes, compressées, détournées voire déformées. Soit il part d’une forme abstraite qui curieusement, devient figurative (animalier ou humain) ou bien d’un modèle figuratif métamorphosé pour le rendre plus abstrait. En mouvement et immobile, tantôt ludique, tantôt tactile, il utilise principalement le monde animal pour représenter l’humain.
Son travail commence avec les prises de vue « in situ », ici la forêt domaniale de Bellême. Les photos sont cadrées de telle façon que le ciel et la terre restent invisibles, les arbres forment une masse où seule la lumière pénètre et vient se réfléchir sur les feuilles . Le direction et l’orientation des feuillages, des troncs et branches sont imprécis, on peut regarder les photos dans plusieurs sens sans altérer la logique de l’image. Elle passe ensuite à la peinture à l’huile sur toiles de grandes tailles et d’après les photos.
Assemblés, pliés, collés, enfouis, les messages fossilisés entrent en contiguïté. Vestiges d'une activité débridée, la phrase, le texte se dressent silencieux, impossible à déchiffrer. Peu importe, il ne s'agit plus de lire, de feuilleter mais de regarder un quotidien pétrifié, d'imaginer une "vie dans les plis". La nature a pris les mots, il te reste spectateur-promeneur que du bois et des feuilles. Veritas 
Elle livre des tableaux sous forme de scénettes colorées, denses, calmes, presque enfantines pour témoigner, comme un arrêt sur image, des maux de notre société, de nous-mêmes, d’elle-même.
Son travail toujours axé sur le portrait en tant qu'il témoigne de la présence singulière et unique de chaque être, se poursuit avec les" Irremplaçables». Nés de "rencontres, photographiques (presse) ou réelles, dont l'intensité m'a touchée", ces moulages de papier, perméables à la lumière sont fragiles mais debout. Présentés en "installation», ils parlent de traversée et de la dignité de chacun.
Ma démarche est focalisée sur l’organisation des formes ayant des significations opposées ; organique-inorganique, plausible-impossible, réel-fantastique etc. qui confèrent à mes sculptures un contenu spirituel et émotionnel. Ceci m’a conduit à m’intéresser aux mythes et aux métamorphoses qui sont peuplés d’êtres aux frontières du règne animal, minéral et végétal .
Céramiste/ Sculpteur, je travaille le grès et la porcelaine. Inspirée par le minéral et le végétal, je choisis la terre et la ou les techniques qui me semblent les plus appropriées pour traduire ce que je souhaite exprimer : Des pièces tournées qui seront découpées, déformées, assemblées. La porcelaine papier pour oublier les contraintes de la terre.. Toujours un objectif, trouver la forme pour transcrire des émotions, toucher le sensible, le mouvement tout en gardant une pointe de poésie.
Le verre, cette matière jamais acquise, indisciplinée et délicate est sa passion et son moyen d’expression artistique. Elle pense le verre comme un domaine de recherches et aime expérimenter et explorer les possibilités de la matière.Habitant un territoire agricole et entourée de vieilles fermes et bâtiments en ruines, elle est inspirée par cet environnement. De l’observation du monde qui l’entoure naissent des tableaux et des sculptures en pâte de verre opaque cuit dans un moule en sable. C’est un travail épuré sur la matière, la forme et la couleur. Elle recherche l’essentiel, elle aime raconter le temps qui passe à travers la matière.
Elle aborde ici le devenir des mémoires émotionnelles. Que deviennent-elles? Laissent-elles empreintes légères et traces lumineuses, forment-elles des agrégats, de lourds sédiments?
L’encre et le papier permettent d’exprimer le processus de transformation de ces mémoires en souvenirs..
Sédiments émotionnels
Peintre et graveur, Liliane Safir est diplômée des Beaux Arts de Dijon puis de l'académie Julian à Paris (atelier Schurr et Guanse). Sélectionnée au prix Fénéon en 1970 elle a, au long de sa carrière, obtenu de nombreuses distinctions en peinture et gravure. Elle expose régulièrement dans les grands salons parisiens et en Ile de France.
La matière pour chercher 
De telles encres représentent ainsi les archétypes , les figures du songe universel qui est propre à tout être ... L'encre ouvre ainsi à une sorte de splendeur innocente superbement moderne même si elle prend racine sur une tradition iconographique des plus ancienne . Elle offre au regard une autre vision tant elle possède en elle une essence subtile propre à être goûtée , pesée , éprouvée et jugée.
L’obsession d’un travail quotidien qui parle du temps qui passe, de la fugacité de l’installation à la mise en lumière de la composition ou la projection de son ombre projetée, forme prétexte.
L’organisation de ses éléments mis en scène en fonction des impressions qui s’en dégagent au gré des rêveries que lui procurent ses jeux de lumière lui permettent de retrouver une communication avec les souvenirs sensibles qu’il espère partager.
Le travail de peintre, illusion du volume dans l’espace, l’a attiré vers l’expression d’une matérialité et poussé vers l’aspiration à mettre en réel ces volumes. Sa sculpture va vers une dématérialisation de l’objet pour traduire dans l'espace la trace laissée par ses mouvements. Le mouvement qui nous rapproche de l’origine de la matière. Le vide est essentiel, comme dans l’espace, pour nous projeter vers la contemplation. Le désir de s’échapper de la pesanteur le conduit dans l’atelier.