Sandrine Grimaud-Lebeaux
Peinture
06 08 48 65 40 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - www.sandrine-grimaud-lebeaux.com/
2023
L'eau est omniprésente dans son travail. Elle guide sa main et sa sensibilité. Elle travaille toujours au sol, alternant les lavis avec des encres, tout en transparence et fluidité pour laisser entrevoir la trame de la toile. La nature est sa principale source d'inspiration et les différents paysages tantôt végétaux, tantôt marins influent sur son travail et la liberté de son geste. "Storm" est sa dernière série particulièrement gestuelle qui traduit un besoin d'évasion et de libération!
Elle cherche à s’affranchir des frontières entre la peinture et la photographie. Elle essaie de restituer la beauté et le sens des choses d’une façon poétique, parfois déstabilisante. Son regard sur la nature est une célébration de la vie, des couleurs et des formes..
Elle aime de plus en plus être à la limite du figuratif dans ses derniers travaux de gravure avec les paysages..
Chercher, sans se lasser, brosses à la main et yeux grand ouverts… Chercher comment la lumière modifie les couleurs, efface les contours, jusqu’à nous éblouir. Définir par la géométrie de l’architecture des espaces chaleureux, qui réveilleront peut-être chez le spectateur des souvenirs communs.
Chercher, sans se lasser, brosses à la main et yeux grand ouverts… Chercher comment la lumière modifie les couleurs, efface les contours, jusqu’à nous éblouir. Définir par la géométrie de l’architecture des espaces chaleureux, qui réveilleront peut-être chez le spectateur des souvenirs communs.
La série photographique « Baie de Somme» de Michel Hirsch est une série de tableaux qui nous invite à la contemplation. Ce travail donne à respirer autant qu’il libère le regard.
Ici, la photo ne livre du paysage que sa version en vision aérienne. C’est cela qui dévoile le labeur insistant et répété du vent et de l’eau sur le sable et sur la vase. Il en résulte des vues à l’abstraction saisissante, qui apportent à leur manière la mesure de l’incoercible puissance de la nature.
Chercher du marbre, des éclats de verre, de métaux. Récupérer, collecter, entasser. Puis choisir une plaque de marbre. Au premier abord lisse, froide, intemporelle. La regarder, la contempler, deviner ses lignes de force, ses faiblesses. Et puis la fendre en deux, une première fois. Et recommencer, encore et encore. Préparer un tableau avec un glacis de ciment. Enfin, prendre les éclats de marbre, les éclats de métaux ou de verre, un par un, et les poser délicatement avec une pince sur le ciment.
Tout est déjà dans la nature. Il suffit alors de chercher, de fouiller, de récupérer, d’entasser : marbre, pierres, ardoise, bois, zinc, métaux qui surgissent de la nature elle-même, ou des chantiers qui recrachent ce qui est inutile, ce qui ne peut soi-disant plus servir… Martelés, ciselés, découpés, posés sur un lit de mortier, ces matériaux délaissés un instant pourront revivre et reprendre forme. La nature aura repris ses droits.
Peindre est un besoin vital, la peinture est son langage, au-delà des mots. Il peint une vision du monde, détachée de tout sujet figuratif, mais très inspirée par ce qui l’entoure. Chaque peinture est une expérience unique, un oubli de soi, l’acte de peindre est une méditation. Une tentative de conserver une image plus profonde du moment présent et d’adoucir le cours du temps. La couleur est à la base de son travail. Il développe des séries à partir de différents thèmes..
Dans sa perception du réel, des formes et des corps qui le peuplent, il cherche les lignes de fracture, les failles, les irrégularités qui en forment la texture, le relief, pour ouvrir les surfaces sur lesquelles se pose notre regard, dévoiler les intérieurs, les non-dits et atteindre l’expression brute, débarrassée des scories esthétisantes, d’une émotion primordiale et archaïque. Par l’alternance des pleins, des ouvertures, des déchirures chaque sculpture crée un paysage onirique où l'inattendu interpelle.
Elle nous laisse imaginer une histoire comme un livre d'enfant par ses œuvres : onirique, joyeuse surréaliste et confortable... Elle essaie de toucher votre cœur. Il y a toujours les petits koalas. Si ce personnage est seul dans ses œuvres, cela exprime son « soi-même »..
Son regard sur le Japon, sa fascination pour les villages traversés à pied lors de ses randonnées là-bas. Elle grave sur le cuivre les réinterprétations de ses rencontres avec les kamis. Voyager à nouveau, malgré les confinements..
Toujours à explorer les confins de l'âme à travers ses œuvres, elle poursuit son chemin au travers du support... que renferme-t-il? La série " Halong" pour ne pas dire "A long" est une réminiscence d'un voyage qu’elle fit il y a quelques années au Vietnam et qui se révéla au cœur de pellicules polaroïd périmées...
Un voyage dans le temps... celui de sa mémoire et d'un procédé photographique passé..
Afin d'appuyer son propos qui est l'exploration des méandres de la psyché, et en l’occurrence la résilience, elle s’est éloignée des supports photographiques classiques pour créer son propre papier. Dès lors ses photographies sont des œuvres uniques puisqu'il lui est impossible d'obtenir le même papier et deux tirages photographiques identiques. Les courts Haïku qui les accompagnent guident le regardant vers son sujet tout en élargissant le domaine de l'imaginaire.
Elle photographie au cours de ses journées ordinaires, des espaces extraordinaires. Les chantiers sont comme son atelier, où elle saisit des lumières, des matières et des lignes. Elle aime marcher dans le désordre et transformer ces endroits hostiles en photographies esthétiques.
La photographie est son médium de prédilection. Elle parcourt de façon aléatoire des chantiers dans lesquels elle « trouve » de réelles natures mortes. L'objet de son travail consiste à faire entrer en résonance le langage de la photo avec celui du volume et de la peinture : formes, structures, matières, lumières. Elle met en scène cette rencontre et provoque les interactions entre les champs.
Elle crée des collections d’objets et de dessins en utilisant différents matériaux et médiums pour exprimer sa vision du monde. Elle puise ses inspirations à travers son quotidien et à travers la société. Elle récupère à son profit des codes et des symboles de la société, des éléments du quotidien. Elle utilise ces éléments avec décalage et humour, les détourne, joue avec les échelles. Elle imagine des aventures, des univers colorés, entre absurde et poésie..
Dans son travail photographique, Françoise Lever explore les milieux qui nous entourent et leurs habitants, dans des voyages teintés d’imaginaire qui résonnent dans les cavernes de son intériorité. Jouant sur les échelles, les couleurs / l'absence de couleur, les transparences et l’effacement, elle met en exergue ce qui n’est pas immédiatement perceptible et crée des mondes oniriques qui emmènent le spectateur bien loin de la réalité photographiée.
Tisser des liens, s'émerveiller du monde qui nous entoure. Son travail résulte de l'observation de l'infiniment petit à l'infiniment grand : des cellules aux étoiles en passant par le végétal. Elle travaille le fil de métal et la peinture pour en faire des sculptures tout en dentelle.. 
Elle coupe, tisse, noue, enroule, assemble des morceaux de fil de métal. De ses mains naissent des univers graphiques. La peinture épaissit le trait, fait vibrer les lignes. Notre œil se perd dans ces parcours qui se croisent et se poursuivent. Les lignes légères se déploient dans l'espace et cernent des surfaces. Elles sculptent l'air et l'on passe ainsi du dessin en trois dimensions à l'ombre portée sur le mur. Ces compositions sont des structures arachnéennes sans limites, résultat d'une écriture singulière et sensible.
"La couleur ne nous a pas été donnée pour imiter la nature. Elle nous a été donnée pour que nous puissions exprimer nos émotions" Henri Matisse
"Le mélange du noir et du blanc pour créer une impression de silence d'un paysage"
Il développe à partir de 1985 un nouveau langage de la photographie appelée «PHOTIMAGINA»
Ce concept est une invitation à l'imagination, à une libre interprétation de l'image, de sa représentation, de son récit et ses mythes pouvant amener le spectateur à l’interpréter comme une réalité. Un paradoxe du rêve et de l'inconscient..
Des peintures à l'acrylique qui proposent une gestuelle et une écriture que l'on retrouve dans tous les tableaux, un jeu entre les formes et le fond, avec des couleurs superposées et des matières intégrées au fur et à mesure de l'avancement du travail. L’œuvre devient chemin, communication.
Sa matière de prédilection est le verre. Ce sont de véritables broderies de verre associé à d’autres matières comme le béton, fer, ficelle … et depuis peu la céramique. Elle entretient une passion pour l’ethnologie ; elle est fascinée par tout ce qui est objet symbolique, totems, masques, signes cabalistiques …..Traduisant traditions et coutumes ancestrales. Sa démarche artistique tend à jouer avec l’intemporel : s’’inspirer du passé et le faire revivre au temps présent….
Dans ses tableaux proches de l'abstraction, elle aime donner libre cours aux couleurs, les laisser fusionner par la magie de l’alchimie. Hasard contrôlé dirait elle, de quoi s’étonner elle -même. Néanmoins vous y trouverez toujours une figure humaine, un signe, un détail évoquant sa perception du monde. De quoi donner un sens universel à l’œuvre.
Peintre de la vie et des valeurs universelles. La technique est mixte. Les supports sont variés, toiles, tubes de récupération et bâches pour les installations. Ses œuvres plutôt abstraites évoquent les grands thèmes actuels, écologie, humanitaires …
A fleur d'équilibre. De la terre, du métal, de la matière, naissent des formes en mouvement, des corps aux apparences sculpturales, des volumes emboîtés. Libres dans l'espace, les sujets se présentent en verticalité ou en balance, comme suspendus. Ils appellent l'équilibre, l'équilibre de cette présence, de sa place si fragile. De surfaces polies en peaux fissurées, ces sculptures prennent peu à peu forme. Elles se dévoilent emplies de sensualité et d'histoire, son histoire, la vôtre, celle des autres...
Son travail, engagé et expérimental, la conduit à réaliser des sculptures gestuelles, en mouvance permanente, ou coexistent l'interaction entre Liens et Univers.
Toujours en quête de matière et de réalité, elle questionne les formes en conjuguant force et tension, équilibre et rupture, apparence et réalité,.
Solliciter le regard, créer l'étonnement, éveiller les ressentis....